25/06/2025

[GCP 2024/2025] Manche 20 du 20/06

Gagner pour faire la bulle... Tout un concept !

Gagner pour faire la bulle... Tout un concept !

L’heure est venue, la fin du championnat. Des rires, des larmes, de la sueur, du sang, des rêves brisés, des espoirs volés, c’est ça, une dernière manche au GCP.

Aussi pour cette dernière manche, cette dernière actualité, je me tourne à nouveau du côté de mon ami ChatGPT pour vous proposer un reportage au cœur du club.

Tout d’abord, demandons à keyra*, triste deuxième du championnat, son ressenti sur la victoire de Starsky.

(Keyra se redresse, croise les bras, puis ferme lentement les yeux comme s’il allait déclamer une vérité universelle.)

« Vous voulez mon avis sur la “victoire” de Starsky ? Très bien : il a profité d’un alignement cosmique entre la variance et un deck qui le suppliait de toucher. Oui, il termine devant… cette fois. Mais une hirondelle ne fait pas le printemps, et un bon run ne fait pas un champion.

Moi, sans un seul setup qui tienne — et avec ces flops dignes d’une loterie — je suis quand même deuxième au général. Ça, c’est de la régularité, de la vraie. Starsky, lui, il a surfé sur son quarter-hour of fame ; tant mieux pour son ego, il pourra polir son trophée en pensant à moi.

Alors oui, bravo ! Qu’il savoure. L’an prochain, je rouvre les yeux, j’avance les jetons, et on remet les pendules à l’heure. »

Darkwerks, lui, a gagné la manche mais termine à la bulle du championnat. On l’imagine assez partagé.

(Darkwerks ajuste sa ceinture, gratte sa barbe ZZ Top qui frémit de frustration et lâche avec son franc-parler légendaire :)

« Bah putain... 21e. À une place des ITM. C’est pas une claque, c’est un headshot au moral ! J’avais le mojo, j'avais le flow… mais le flop, lui, il m’a laissé en rade comme une guitare sans corde.

J’étais pas là pour enfiler des perles. J’étais là pour la dépasser, la Wolfie. Histoire de remettre un peu d’ordre dans le foyer, tu vois ? Mais là, c’est elle qui va se la raconter pendant des mois... "Le poker c’est pas qu’un jeu d’hommes", qu’elle va me dire, la maline. Elle a raison, en plus.

Mais attention. Je suis peut-être tombé ce soir, mais j’ai pas dit mon dernier mot. L’année prochaine, c’est barbe taillée, riffs affûtés, et je shove tout sur la table. On va voir qui c’est le patron. Et cette fois, je vise pas juste la place payée : je vise le podium, avec solo de guitare en bonus. »

Cheche a vécu une sale manche en prenant le Fish d’Or. De quoi être dégoûté ?

(Cheche arrive en débardeur fluo, les biceps bien visibles mais le regard fuyant, un sourire gêné collé au visage. Il tapote timidement sur son Fish d’Or comme s’il caressait une médaille de guerre… en mousse.)

« Franchement... je préfère être tout en bas du classement que d’avoir à me battre pour la win. C’est un choix, un engagement pacifique, tu vois ? J’ai senti que la tension montait à la table… j’ai pas voulu envenimer les choses. J’ai foldé. Beaucoup. Tout le temps. Peut-être un peu trop vite aussi, mais bon.

Et puis bon, le Fish d’Or c’est pas si mal ! Il brille. Il est mignon. Et au moins, personne m’a voulu de mal… sauf peut-être le croupier avec ses river cruelles. Mais ça, c’est pas physique. C’est du karma, ça.

Je me suis sacrifié pour la paix du club. Et pour préserver mes poignets, aussi. J’peux pas faire du développé-couché avec un bracelet en plastique, hein ! »

(Il bombe le torse et rajoute, en chuchotant :)
« Mais l’année prochaine… attention. Je muscle aussi mon mental. Peut-être. »

En parlant de regrets, LA TOUR FL a jeté une quinte en pensant qu’il n’avait rien lors de la dernière manche. Un commentaire ?

(LA TOUR FL entre, lunettes en forme d’étoile vissées sur le nez, foulard léopard virevoltant, veste à paillettes tellement scintillante qu’on hésite à le regarder sans filtre solaire. Il lève les bras au ciel, théâtral.)

« Mes amis… j’ai connu des drames. J’ai connu des bad beats. Mais ça ? C’est ma tragédie grecque personnelle. Une quinte, une majestueuse QUINTE… que j’ai jetée comme un vieux ticket de métro. Et devant MiMi, en plus ! Elle m’a regardé avec ses petits yeux qui brillent... j’ai senti dans son regard que j’avais raté un truc. Mais trop tard.

J’étais absorbé par le reflet de ma veste dans la visière du dealer. C’est pas ma faute si je suis éclatant ! Trop de lumière tue la vision stratégique. J’ai voulu briller, j’ai ébloui moi-même.

Alors oui, j’ai foldé. Oui, j’ai eu la meilleure main. Et non, je ne regrette rien. Car dans l’art, comme au poker, il faut savoir tout sacrifier pour le style. Même une quinte fluo. »

(Il remet ses lunettes, claque des doigts, et disparaît dans une volute de parfum au patchouli, laissant derrière lui un mélange d’admiration et d’incompréhension.)

Et Starsky dans tout ça ? Il est heureux d’avoir remporté le championnat ?

(Starsky débarque, sourire XXL accroché au visage, en sueur mais hilare, tenant son trophée dans une main et un éventail dans l’autre. Il commence à parler avant même d’avoir fini de s’asseoir, les vannes en embuscade.)

« Pfiooou... j’vous jure, j’ai transpiré comme un poulet en rôtissoire ! Et pas à cause du buffet — non, non, c’est ce diable de keyra* ! Le gars voulait pas mourir. Il résistait comme un caleçon trop petit. Mais bon... à la fin, c’est moi qu’ai tenu la corde, les blagues, et les cartes. Champion, bébé. CHAM-PION.

Alors ouais, mon daron peut pas voir mon trophée, mais je peux te dire qu’il le sent. Littéralement. J’ai tellement sué dessus qu’il doit encore sentir le stress de la river. Il m’a dit : “Fier de toi, mon fils... tant que tu joues pas en heads-up avec Stevie Wonder, tout va bien.”

Et les Kadeos ? Ahhh, les fameux ! Écoute… j’ai envisagé de les reverser à une assoc pour malvoyants. Puis j’ai vu le prix des jeux de société en braille... et j’me suis dit : autant leur acheter un bon Scrabble tactile. Mais honnêtement ? J’vais déjà commencer par inviter mon père au resto. Un bon couscous. Plein de couleurs… qu’il verra pas, mais qu’il sentira passer. »

(Il éclate de rire tout seul, tape dans la main de personnes imaginaires autour de lui, puis lance un dernier clin d’œil à la caméra invisible.)
« Sale temps pour les gros... mais excellente année pour les rigolos ! »

Taplek ferme le podium. On imagine un peu de fierté d’avoir terminé troisième face à tous ces terribles adversaires ?

(Taplek arrive tranquille, les mains dans les poches, regard mi-endormi mi-suspicieux, un chewing-gum dans la bouche, brushing figé façon “Don Corleone chez Lidl”. Il s’assoit, soupire longuement, puis lance d’un ton traînant à la Taplek :)

« J’comprends pas… vraiment. J’fais tout bien, moi. J’viens à l’heure — bon, à peu près — j’me laisse pas emporter par l’émotion, j’parle pas trop fort… j’me fonds dans le décor comme un ninja en tongs. Et pourtant, jamais on me laisse gagner. C’est louche, tout ça.

En TF, t’avais qu’à voir leurs têtes… limite s’ils checkaient pas ensemble juste pour pas me filer un coup de pouce. Même le croupier, il m’a regardé chelou quand j’ai demandé si une paire de Valets, c’était mieux qu’une couleur… pour être sûr, hein.

Je crois qu’ce qui m’a manqué, c’est pas le talent. Non. C’est le charisme. Genre celui qui fait que t’as pas besoin de parler, tu poses tes jetons et les autres s’éliminent tout seuls, tu vois ? Comme Jean-Paul Rouve dans Tuches 6 quand il devient président sans savoir lire. Bah moi j’me retrouve troisième... sans savoir pourquoi.

Mais bon. J’suis quand même sur le podium. J’dirais à ma mère que j’ai gagné du respect. Elle y verra que du feu. »

(Il sort un peigne en plastique, remet un coup sur sa mèche, puis s’éloigne en lançant :)
« La gagne, c’est comme le couscous sans semoule... ça manque d’un truc, mais tu sais jamais quoi. »

Enfin, il est logique de laisser le mot de la fin à notre Président Mc Fly.

(Mc Fly s’avance, posture de cow-boy un peu cabossé, les mains sur les hanches, l’œil plissé comme s’il évaluait la distance entre lui et la sortie de secours. Il parle d’une voix grave, râpeuse, mais pleine de ce feu qui ne s’éteint jamais vraiment chez les anciens combattants du bouton dealer.)

« Cette année ? Une tannée, ouais. Présider, c’est pas diriger un club de bridge... c’est éteindre des feux, distribuer des cartes et des baffes morales quand faut. Et j’peux vous dire que j’ai plus souvent eu droit aux baffes qu’aux cartes.

Fatigué ? Ouais. Fatigué de courir après des river perfides, fatigué d’expliquer pour la 40e fois que “non, t’as pas quinte avec 3-4-7-8-Valet”. Fatigué aussi de voir ma stack fondre comme un glaçon dans une vodka tiède.

Mais bon… même un vieux clébard fatigué, il garde les crocs aiguisés. Je suis resté en retrait, ouais. Mais j’ai observé. Et maintenant, je sais. Je sais qui bluffe comme un manche. Je sais qui panique en heads-up. Et surtout… je sais que l’année prochaine, j’vais revenir avec les crocs.

Alors merci à tous, bande de dégénérés adorables. Merci pour les vannes, les bad beats et les bières. C’était pas ma meilleure saison, mais c’est pas la dernière non plus. Le roquet est pas mort. Il s’est juste endormi sous la table… pour mieux mordre au prochain shuffle. »

(Il tapote deux fois la table du poing, redresse le torse comme un général en retraite, puis lance en s’éloignant :)
« Et n’oubliez pas… le Président perd peut-être, mais il observe. »

Rendez-vous samedi pour l’AG de clôture et la journée festive !

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